Le pénis en érection est plus grand qu’avant : pourquoi est-ce une mauvaise nouvelle ?

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Le pénis en érection est plus grand qu’avant : pourquoi est-ce une mauvaise nouvelle ?
Le changement de taille du pénis en si peu de temps inquiète les scientifiques. © Adobe stock

Un pénis en érection est en moyenne 24 % plus grand qu’il y a trente ans. C’est une étude scientifique très sérieuse qui le dit. Pourquoi les scientifiques s’en inquiètent ?

Testostérone et spermatozoïdes en baisse

Ce sont des chercheurs italiens et américains qui sont à l’origine d’une étude surprenante, publiée dans la revue The World Journal of Men’s Health le 15 février dernier. Ils ont analysé les données de 75 études ayant mesuré la taille des pénis entre 1942 et 2021 de 55.761 hommes.  «Compte tenu des tendances que nous avions observées dans d’autres mesures de la santé reproductive des hommes (chute du nombre de spermatozoïdes, taux de testostérone plus bas… NDLR), nous pensions qu’il pourrait y avoir une diminution de la longueur du pénis en raison des mêmes expositions environnementales», explique le Pr Michael Eisenberg, co-auteur de l’étude dans un article de l’université de Stanford.

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Le pénis en érection a gagné des centimètres

« Ce que nous avons trouvé était assez différent des tendances dans d’autres domaines de la fertilité et de la santé masculine », a précisé le Pr Eisenberg. Les chercheurs ont constaté que la longueur moyenne d’un pénis en érection est passée de 12,1 cm en 1992 à 15,24 cm en 2021, soit 3 centimètres.

Ce n’est pas une bonne nouvelle

Pour le Pr. Eisenberg, ce changement de taille est trop rapide. Ce n’est pas une bonne nouvelle : «cela signifie que quelque chose de puissant se produit dans notre corps». Les scientifiques supposent qu’une exposition à des substances chimiques présentes dans les pesticides ou les produits d’hygiène pourraient être responsable de ce changement de taille.

Perturbateurs endocriniens

Les substances chimiques dans l’environnement quotidien sont appelées des perturbateurs endocriniens. Elles provoqueraient une puberté précoce et affecteraient la santé masculine et reproductive.  Les chercheurs italiens et américains comptent mener des études supplémentaires, notamment sur les conséquences de ce changement de taille sur le «développement génital pour la fonction urinaire et reproductive».

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Source : World J Mens Health,  Université de médecine de Stanford 

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