Sauter le déjeuner est-il une bonne idée pour perdre du poids ?

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Sauter le déjeuner est-il une bonne idée pour perdre du poids ?
Pour perdre durablement du poids, sauter le petit-déjeuner n'est pas une bonne idée. © Adobe Stock

Si vous avez décidé de perdre vos poignées d’amour en sautant le petit-déjeuner, ce n’est pas forcément une bonne idée. Car sur le long terme, c’est contre-productif. On vous explique pourquoi, études scientifiques à l’appui.

Sautez-vous le petit-déjeuner ?

En 2019, plus de deux Français sur 10 affirmaient sauter le petit déjeuner au moins une fois par semaine, selon un sondage mené par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie. Cela peut-être par manque de temps mais aussi pour tenter de perdre du poids. Ce qui peut fonctionner à court terme. Une étude de l’Université de Bath, en Grande-Bretagne, en 2014 montre que les personnes qui sautent le petit déjeuner absorbent 539 calories de moins durant la journée.

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Pas de petit-déjeuner, moins d’activité physique

Toutefois, ceux qui sautent le petit-déjeuner dépensent moins de calories par jour : 440 kcal de moins par jour.  Le ratio entre les calories gagnées d’une privation de repas et celles dépensées en moins devient très faible. A long terme, sauter le petit-déjeuner fait prendre du poids. C’est une étude américaine qui le constate. Les chercheurs ont démontré que cette privation multiplie par 4,5 le risque d’être en surpoids. Autre risque : celui de développer le diabète de type 2 d’après une étude de 2015 parue dans l’ European Journal of Clinical Journal.

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Le petit-déjeuner est bon pour la santé

Les petit-déjeuner, équilibré, est bon pour la santé pour trois raisons :

  • c’est une source de fibres alimentaires, de minéraux et de vitamines supplémentaires,
  • il limite les grignotages dans la journée,
  • il aide à une bonne santé cardiovasculaire.[1]

Source : Extenso, centre de référence sur la nutrition de l’université de Montréal.


[1] American Journal of Clinical Nutrition, mars 2003 ; vol. 77 : p. 594-599.

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