Cette mauvaise habitude augmenterait le risque de mourir d’un mélanome

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Cette mauvaise habitude augmenterait le risque de mourir d’un mélanome
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On le sait : fumer favorise les risques de développer de graves maladies. Mais le tabagisme augmenterait aussi le risque de mourir d’un mélanome, selon une étude récente.

Une étude sur 78 mois

Fumer augmente le risque de mourir d’un cancer de la peau, comme le montre une étude, publié dans la revue scientifique JAMA. « Notre objectif était d’évaluer l’association entre le tabagisme et la survie chez les patients atteints d’un mélanome cutané à un stade précoce », peut-on lire.

6 279 patients d’une cinquantaine d’années, atteints de mélanome, ont été étudiés durant 78 mois. 1 077 d’entre eux fumaient, 1 695 ont arrêtés de fumer et 3 508 n’ont jamais fumés.

20 cigarettes par jour ou plus

Selon les résultats, les fumeurs ont un risque plus élevés e mourir d’un mélanome que les autres. « Fumer 20 cigarettes ou plus par jour a été associé à un doublement du risque de décès chez les patients atteints de mélanome », précisent les scientifiques. « Ces résultats indiquent également que le tabagisme au moment du diagnostic du mélanome est associé à une augmentation des métastases ganglionnaires », lit-on.

Le mélanome est le sixième cancer le plus fréquent en France. « En France, le tabac est la première cause de mortalité évitable. Dans les faits, le nombre de fumeurs stagne. Après avoir soutenu les collectivités dans la mise en place des Espaces sans tabac, nous sommes aujourd’hui ravis de voir cette mesure se généraliser et pleinement mobilisés pour accompagner sa mise en place sur l’ensemble des territoires », d’après Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer.

Un facteur de risque évitable

Le tabac cause 75 000 décès, dont 46 000 par cancer, chaque année en France, rappelle La Ligue Nationale contre le cancer. « Il constitue ainsi le facteur de risque évitable de cancer le plus important : on estime que, sans tabac, près d’un tiers des décès par cancer pourraient être évités », d’après l’organisation.

« Après une baisse du tabagisme en France métropolitaine de 2014 à 2019, la prévalence se stabilise en 2020 ». C’est d’autant plus inquiétant que la France est l’un des pays occidentaux qui a le taux le plus élevé de « prévalence du tabagisme quotidien ».

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