Le secret pour vivre centenaire dans vos intestins

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Le secret pour vivre centenaire dans vos intestins
Le secret pour vivre centenaire dans vos intestins. © Adobe stock

Une nouvelle étude fait le lien entre la longévité et la qualité du microbiote intestinal. En quoi le microbiote agit-il sur la santé ? Comment améliorer la qualité de son microbiote intestinal ?

Ce n’est pas la quantité mais la diversité…

Le microbiote intestinal est constitué de milliards de bactéries, virus, parasites et champignons qui tapissent les parois de l’intestin et de l’estomac. Des chercheurs américains ont étudié le patrimoine génétique de virus extraits du microbiote de 195 centenaires résidant au Japon et en Sardaigne (Italie). Les scientifiques ont découvert une plus grande diversité de bactéries et de virus dans le microbiote des centenaires. Cette diversité a «le potentiel de moduler le métabolisme et de promouvoir une durée de vie saine», écrivent les chercheurs. Leur étude a été publiée dans la revue Nature Microbiology.

Comment le microbiote lutte contre les infections ?

Les virus du microbiote des centenaires augmentent la capacité des bactéries intestinales saines à décomposer le sulfate. Avec la décomposition du sulfate, l’intestin serait plus à même de combattre les infections bactériennes. Cette étude vient confirmer l’importance du microbiote intestinal. «On sait désormais qu’il [le microbiote intestinal] joue un rôle dans les fonctions digestives, métaboliques, immunitaires et neurologiques », souligne les chercheurs français de l’Inserm.

3 astuces pour améliorer son microbiote intestinal

Pour les chercheurs de l’INRAE (l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), améliorer son microbiote intestinal passe par une alimentation variée «en particulier avec des fruits et légumes riches en fibres et en polyphénols». Ils conseillent aussi de maintenir une bonne hygiène de vie et de recourir aux probiotiques naturellement présents dans les aliments (pain, fromages, produits fermentés) ou sous forme de compléments alimentaires.

Sources : Nature Microbiology  dossier de l’Inserm

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