Cet examen de l’œil permet de repérer la démence

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Cet examen de l’œil permet de repérer la démence
Cet examen de l’œil permet de repérer la démence © Adobe stock

Un examen de l’œil permet d’identifier les signes précoces de démence selon une nouvelle étude de chercheurs français de l’Inserm. Une avancée dans le diagnostic et la prise en charge de maladies comme Alzheimer.

Surveiller les vaisseaux sanguins de votre œil

«Nos vaisseaux sanguins, et notamment ceux de petit calibre, peuvent s’altérer au cours du vieillissement», expliquent les chercheurs de l’Inserm. «Au niveau cérébral, des lésions vasculaires sont ainsi associées à la plupart des démences du sujet âgé ». D’où l’idée «de passer par un examen de la rétine pour repérer précocement les personnes les plus à risque de démence». partagent sur le site de l’Institut de recherche médicale les résultats de leur étude.

Prédire le risque de démence dans 10 ans

Les personnes qui avaient une anomalie au niveau de la vascularisation de la rétine avaient «un risque plus élevé de développer une démence dans les dix années suivantes», observent les chercheurs de l’Inserm. L’étude a été menée sur 500 personnes de moins de 72 ans dans le cadre de l’étude des Trois Cités (3C). Ces personnes n’avaient pas de troubles cognitifs au début de leur étude.

L’examen de l’œil moins cher qu’une imagerie cérébrale

Si les résultats de cette étude restent à consolider, les chercheurs imaginent déjà «l’utilisation d’un examen ophtalmologique, beaucoup plus rapide et moins coûteux qu’une imagerie cérébrale, pour détecter les personnes les plus à risque de démence.» «Dès lors, cet examen facile d’accès pourrait aider à identifier précocement les individus concernés pour leur proposer une prise en charge adaptée à ce risque», souligne Catherine Helmer. Directrice de recherche Inserm, c’est elle qui a mené cette étude à Bordeaux.

Un examen de l’œil plus jeune

La directrice de recherche Inserm émet l’idée d’un repérage encore plus précoce auprès de personnes plus jeunes. À terme, l’idée serait de «proposer le plus tôt possible une prise en charge optimisée – ciblant tous les facteurs qui favorisent les troubles cognitifs, comme l’hypertension, la nutrition ou la sédentarité».

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