Boîtes de médicaments : ce qui va changer en 2024

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Boîtes de médicaments : ce qui va changer en 2024
Boîtes de médicaments : ce qui va changer en 2024 © Adobe stock

Au premier trimestre 2024, le gouvernement veut lancer une expérimentation au niveau de certaines boîtes de médicaments grand public comme le paracétamol. Qu’est-ce que ça va changer pour vous ?

«Une mesure d’extrême bon sens»

Le gouvernement va lancer une expérimentation dans les pharmacies de ville et celles des hôpitaux sur certaines boîtes de médicaments. «C’est une mesure tout à fait intéressante, d’extrême bon sens», a déclaré sur franceinfo Alain Astier. Il est membre de l’Académie nationale de pharmacie. L’expérimentation d’un an débutera au «premier trimestre 2024».

La fin des notices des boîtes de médicaments ?

Le gouvernement souhaite un «QR code» ajouté sur les boîtes de médicaments les plus courants. La notice papier sera encore conservée en parallèle pendant cette année d’expérimentation. Le gouvernement évaluera «l’appropriation du QR code par les patients». En fonction des résultats, cela «pourra évoluer vers la suppression de la notice papier» des boîtes de médicaments.

Pourquoi supprimer la notice papier ?

Le gouvernement souhaite réduire l’empreinte carbone des médicaments. En effet, le QR code renverra vers une «information renforcée» en ligne avec «différents médias, qui pourraient être des vidéos, des fiches plus lisibles, interactives ». Et si tout le monde n’est pas à l’aise avec son smartphone ni avec les QR code, les pharmaciens conserveront toujours des notices papier, à la demande, pour ces patients.

Une sacrée économie de papier à l’hôpital

«À l’hôpital, on génère des poubelles entières par jour de ces papiers, qui ne servent à rien, car on ne distribue pas aux patients les notices», témoigne Alain Astier au micro de franceinfo.

Quels seront les médicaments concernés ?

Le QR code sera testé sur «un panel» de médicaments, notamment des molécules «grand public de type paracétamol ou ibuprofène».  Cela concernera aussi des «médicaments sur prescription» comme les antibiotiques ou des traitements contre le cancer.

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20 Commentaires

  1. Bien dommage que les patients hospitalisés n aient pas accès à ces notices la moindre des choses serait d abord de leur donner le nom si ce n est du médicament au moins de la molécule,! Et pour faire de vraies et efficaces économies et être responsables delivrons les médicaments à l unité ( plus d emballage plaquettes et boite) là nous serons enfin respectueux de l environnement et agirons de manière responsable. Prenons de vraies mesures

      • à condition qu’on réduise la participation de 1 euro qu’on prèlève sur les consultations futures , moins de médicaments , moinsde prélèvement .

    • Tout à ait d’accord, quand on voit les médicaments non utilisés partir à la poubelle
      (rendus à la pharmacie). Je serais curieuse de connaître le montant inancier d’un tel gâchis, payé par notre Sécurité Sociale.

  2. Si vous avez un traitement de longue durée, les mois ont 30 ou 31 jours à l’exception du février, comment fait-on avec des boites qui ont généralement 28 comprimés ??? that is the question ???

  3. L’empreinte carbone , encore de la poudre aux yeux du n’importe quoi .
    Pour se faire , l’état , les commerces , banques et autres avec leurs exigences , me payent ils un ordinateur , un smartphone , une imprimante , l’encre et le fournisseur d’accès ???!.
    C’est vraiment du bidon tout ça , pour mieux nous robotiser un peu plus !.
    Ils seraient sérieux tous ces politicards et technocrates , si ils voulaient vraiment réduire cette fumeuse empreinte carbone ils commenceraient par remettre les camions sur les wagons de marchandises , relancer le transport fluvial et surtout réindustrialiser la France car la majorité des produits que nous consommons sont importés par bateaux ou avions et avec tout ça mettre au placard les non fumeuses mais arnaqueuses voitures électriques !.

    • Tout à fait d’accord sur tous les points avec votre vision des choses…qui n’est malheureusement une évidence que pour une petite quantité comme nous car beaucoup ont encore les yeux bien bouchés ! Que faut-il de plus pour que la réalité leur saute aux yeux ??
      Personnellement, je refuse tout QR code

    • Non, franchement, regardez la notice d’une boite de paracétamol, d’ibuprofène ou d’acide acétylsalicylique par exemple, la boite contient 8 à 10 comprimés et la notice est pliée et repliée pour pouvoir rentrer dans cette boite et c’est écrit très petit pour y mettre un maximum d’informations que personne ne lira tant il y en a.
      Multipliez le nombre de boites vendues annuellement et vous vous rendrez compte de la quantité de papier dépensée pour des notices ne servant à rien.
      Par contre, comme il est précisé, ceux qui souhaitent une notice pourront la demander au pharmacien qui en aura à disposition.

  4. De prime abord cela pourrait être une bonne idée. Un QR code peut-être, mais consultable comment et où. Je pense à ceux qui n’ont ni smartphones ni ordinateurs. Y aura-il des bornes publiques pour consulter les notices? Ces bornes pourraient servir à d’autres besoins.
    Plus cohérent, serait de réduire les emballages, non pas à l’unité, car on ne se soigne pas avec une seule gélule ou comprimé. Des plaquettes de 10 serait bien. Pour un traitement de longue durée, je ne comprends pas les emballages de 28 qui ne sont intéressants que pour le fabricant. Comment nos organismes de contrôle de la santé peuvent-ils laisser passer ça. Le doute est permis.

  5. Tous ces commentaires négatifs, c est idiot et désespérant. Excellente idée . On va ds la bonne direction, et avec un peuple râleurs et d enfants gâtés , pas facile

  6. Oui, les médicaments a l’unité comme ça se fait déjà en Afrique ou en Asie serait beaucoup plus intelligent plutôt que supprimer les notices… ça, c’est comme supprimer les notes dans les magasins, comme ça on ne peut plus rien vérifier et ça arrange beaucoup de monde….
    On peut aussi ne pas mettre de notice dans les médicaments qui sont destinés aux hôpitaux, puisque normalement il y a des pharmacies centrales pour les hopitaux…. la matière grise de nos dirigeants est vraiment peu utilisée, pour y remédier, il faudrait faire des référendums pour TOUT….

  7. Tout à fait d’accord avec les autres personnes ci-dessus, sur tous les aspects.

    Mais je souhaite ajouter deux points (un sur un « aspect professionnel de santé », et un autre perso, qui concerne très peu de gens, mais quand même un bon nombre…).

    En tant que professionnel de la santé, je peux vous dire que ce sera « un beau merdier grandiose » de passer des boîtes, et surtout notamment des BLISTERS sur lesquels il y a le nom du médic et le dosage indiqués plusieurs fois par cm² sur chaque plaque de blister : il faut savoir que ce n’est pas que « pour faire beau » que les fabricants impriment 15 fois le nom du médic et le dosage sur CHAQUE blister (et ce n’est pas pour nous prendre pour des demeurés non plus (genre il faut leur écrire le truc 20 fois sur le blister de 3 cm x 5 cm…), mais c’est pour des raisons légales! de sécurité !!! En effet, les particuliers s’en contre-foutent peut-être comme de leur premier slip, qu’il y ait quelque chose écrit sur les plaquettes… (s’ils se trompent en sortant des blisters LEURS PROPRES MÉDICS chez eux à la maison, finalement on s’en fout hein, c’est pas notre problème… Mais au boulot c’est une autre paires de manches : il nous est STRICTEMENT INTERDIT de « déblistérer d’avance » les médics ! Même en les préparant dans les gobelets nominatifs étiquetés, ou les semainiers nommés, étiquetés et tout le tintouin (n° sécu, nom, prénom, date-naiss, etc), il est INTERDIT de déposer « juste comme ça, tout nus », les pilules et les comprimés, dans les semainiers des chariots de médics !! c’est une faute professionnelle ! car le risque d’erreur est bien trop grand et présent tout au long de la journée quand on se farcit des centaines de médics à préparer (entre un comprimé « blanc ovale » pour madame Trucmuche qui a des problèmes cardiaques, et un autre comprimé qui y ressemble de trop, mais c’est un vulgaire doliprane pour enfant, ou un anxiolytique !
    On n’a le droit de déblistérer le médic QUE AU MOMENT DE LE DONNER AU PATIENT. ET À CE MOMENT-LÀ, on est encore une fois OBLIGÉ légalement de re-re-vérifier que CHAQUE médicament qu’on donne est bien celui prescrit et prévu ! Ce n’est pas pour « juste pour le plaisir de se faire chier » qu’on s’amuse à « découper aux ciseaux » les blisters en petits carrés de 1 cm x 1 cm avec UN COMPRIMÉ par « morceau de blister !
    Alors, même si les « comprimés vendus en vrac dans un flacon de sirop vide » (comme j’avais déjà lu ailleurs…) c’est bien, c’est « bon pour l’empreinte carbone et blablabla »… mais de là à réussir à faire changer les pratiques hospitalières (et en EHPAD idem) ultra-sécuritaires (traçabilité paranoïaque)et modifier les règles écrites, et même les Lois, pour cela, il y a encore du chemin… on n’est pas sortis de l’auberge, ni de l’hosto…

    Concernant cette fumisterie de « QR-Code » (et là je rejoins également les autres ci-dessus), pourquoi ces nazes de « décideurs à deux balles », bandes d’incapables de notre super-gouvernement et leurs bandes de bras-cassés et cerveaux ramollis, veulent-ils absolument IMPOSER ce put*** de truc appelé QR-Code !!??… que seuls les « djeuns » et les « moyennement djeuns » maîtrisent ??!!
    Il faut penser aussi à la population qui représente à la fois UN TIERS de la population totale, et aussi les PLUS GROS CONSOMMATEURS DE MÉDICS : les personnes âgées ! Certes, il y ceux, très rares mai s ils existent, qui n’ont ni smartphone ni internet, et il faut tenir compte de ces personnes (dans ma famille il y en a !).
    Et encore, sans aller jusqu’à l’extrême (ceux qui n’ont ni de smartphone, ni d’internet), il y AUSSI ET SURTOUT ceux qui possèdent bien un « téléphone portable » ET miracle, ils ont même internet chez eux sur leur ordi ! si si ! et ceux-là, DONC JE FAIS PARTIE, sont bien plus nombreux ! (la preuve, si j’écris ces lignes, c’est que j’ai un ordi et internet 🙂
    MAIS PAR CONTRE, même si j’ai « à peine » 51 ans (et 40 ans de passion de l’informatique à mon actif, donc suis pas un débutant ni un neuneu), je n’ai POURTANT JAMAIS RÉUSSI à faire « lire » un de ces foutus QR-Code à mon « smart-faune » !!!
    De plus, et là ça rejoint les inconvénients cités très pertinemment par un commentateur ci-dessus :
    – « on » nous obligera à « lire » un QR-Code, donc OBLIGÉ D’UTILISER UN SMARTPHONE ! et en plus OBLIGÉ d’y avoir un abonnement « illimité » (la plupart des « vieux » n’ont qu’un téléphone portable « en cas d ‘urgence » ou pour se sentir davantage en sécurité, ou s’ils ont un smartphone, c’est, comme moi, un entrée-de-gamme et avec un abo basique sans internet illimité ! (payant !). Et tout le monde (la France rurale profonde) n’habite pas dans des zones super-bien-couvertes (réseau GSM).
    Autres problèmes : TOUT devoir enregistrer (télécharger) dans son smart-bidule, ça va vite le remplir ! Et de plus, si vraiment il faut imprimer une notice PDF, et/ou la regarder sur un écran bien plus grand et aisé, … comment les « vieux » et même beaucoup de « moins vieux » sauront-ils comment « transférer » ce foutu doc PDF de leur smart-faune vers… leur ordi… pour pouvoir l’imprimer ! (s’ils ont la chance d’avoir une imprimante… qui a encore de l’encre dans les cartouches…). Les personnes très âgées ont que très rarement une utilisation très aisée de l’informatique et encore moins une imprimante « fonctionnelle »…

    Et comme l’a très pertinemment dit un commentateur plus haut : ces arnaqueuses d’administrations et l’État et toute sa clique, qui « reporte », (l’air de rien, en mode « ni vu ni connu j’t’embrouille avec des arguments écologiques à la con »), tous leurs FRAIS DE PAPIER, ENCRE, IMPRIMANTE, FRAIS POSTAUX, etc,… sur le pôv’con de client / patient ! qui doit « investir » dans une bonne imprimante + des cartouches/toners (c’est pas donné !) + du papier + une imprimante, ça utilise aussi du courant, et ça tombe forcément en panne, etc…. et SURTOUT, ça produit aussi du papier ! Aberration écologico-politico-merdique. « On » se fout vraiment de nous !

    Que nos « élites » daignent d’abord faire des économies et des actions de bon sens, telles que certaines suggérées plus haut par les autres commentateurs.
    Une solution « intermédiaire » PÉRENNE serait de PROPOSER le choix en pharmacie de ville, au patient : soit de recevoir une notice papier, soit de consulter la notice et la télécharger « en ligne », mais, non seulement avec un QR-Code, mais surtout avec une vraie adresse internet indiquée sur la boîte ! donc accessible aussi avec un « simple ordi » (si besoin sur les postes informatiques de la mairie mis à disposition de leurs habitants, pour ceux qui n’ont pas d’ordi chez eux !
    DANS TOUS LES CAS, IL FAUT LAISSER LE CHOIX AUX GENS : certes on peut faire de sacrées économies en évitant de gaspiller du papier (pour les 90% des gens qui ont tout le matos informatique et qui y sont à l’aise), mais il faut conserver des supports d’information plus traditionnels pour les 10% de la population qui en a besoin.

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