Antidouleur : la musique aussi efficace qu’un médicament selon une étude

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Antidouleur : la musique aussi efficace qu’un médicament selon une étude
Antidouleur : la musique aussi efficace qu'un médicament selon une étude © Adobe stock

Selon une étude canadienne, écouter de la musique est aussi efficace que de prendre un paracétamol contre la douleur.  Mais toutes les musiques ne se valent pas.  Que disent les experts ?

Contrer une brûlure avec de la musique

Darius Valevicius est étudiant en neurosciences à l’université McGill de Montréal. Il a demandé à 63 personnes en bonne santé de se prêter à une petite expérience sur la musique et la douleur. L’étude est parue dans la revue Frontiers in Pain Research. Avec son équipe, il a utilisé un appareil pour chauffer une zone de leur bras gauche, de manière à provoquer une sensation de brûlure.

Alors que le bras des volontaires chauffait, ils écoutaient de la musique : deux de leurs chansons favorites, puis une musique relaxante, de la musique déstructurée et pour finir, aucun bruit.

C’est cette musique qu’il vous faut

Pour tous les volontaires, la douleur était moins intense lorsqu’ils ont écouté leurs morceaux préférés par rapport à une musique relaxante. «Nous pouvons estimer que la musique préférée réduit la douleur d’environ un point sur une échelle de 10 points, ce qui est au moins aussi fort qu’un analgésique en vente libre comme l’Advil [ibuprofène] dans les mêmes conditions», a déclaré Darius Valevicius.

Votre musique préférée: un shoot de dopamine

Selon cette étude canadienne, publiée en novembre dernier, écouter sa musique préférée diminue la douleur grâce à «la sensation de plaisir et de réduction du stress» qui provoque une «libération d’endorphines» et un «shoot de dopamine», expliquent les chercheurs dans un communiqué..

Votre musique préférée fait appel aux émotions

«Lorsque l’on écoute un morceau que l’on aime, on a toutes les émotions qui sont associées à ce morceau-là, puisque si on l’aime bien, c’est parce qu’on l’a écouté dans certaines circonstances», explique au micro d’Europe 1 Sylvie Choukroun. Elle est neuropsychologue et directrice de recherche au CNRS.

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