Le souffle au cœur est une maladie qui reste en réalité assez méconnue. Si elle peut être sans conséquences graves, mal diagnostiqué, un souffle au cœur peut causer de graves problèmes de santé.
Qu’est-ce que c’est ?
Un souffle cardiaque peut être causé par un rétrécissement ou d’une insuffisance d’une ou plusieurs valves du cœur. S’il n’est pas forcément grave pour la santé, il peut démontrer que l’on a un problème au cœur. Ce souffle peut disparaître aussi vite qu’il est apparu.
« Cependant, un murmure peut également être persistant et fort, facilement audible, et ressembler à celui d’une roue de moulin qui tourne ou d’une mouette roucoulant. Cela peut indiquer un problème cardiaque grave », d’après le Docteur Michel Barsoum, cardiologue à la Mayo Clinic.
Comment le reconnaître ?
Si vous souffrez d’un souffle au cœur, plusieurs signes doivent vous alerter. D’abord, il se peut que vous ayez les lèvres ou les ongles bleus ou gris. Ensuite, vous pourriez souffrir de douleurs au thorax. Vous pourriez être sujets aux évanouissements et à la fièvre. Enfin, il se peut que vous ayez une toux qui ne passe pas, les jambes qui gonflent et une fatigue persistante.
Le diagnostic du souffle au cœur peut être difficile. L’essoufflement est aussi un signe à observer. Il s’agit d’un essoufflement pour effort modéré. Si on n’arrive pas à monter plus de deux étages sans s’arrêter, il faut être interpellé. Mais pris isolément, cet essoufflement n’est pas suffisant pour faire le diagnostic », d’après Florence Beauvais, cardiologue, auprès d’Europe 1.
Ensuite, il faut observer la prise de poids et « l’œdème, c’est quand on a les jambes qui gonflent, qu’on a du mal à mettre ses chaussures« , dit-elle encore. « Chez certains patients, il y a des prises de poids en deux ou trois jours de trois à quatre kilos. Et ça n’est pas de la graisse ».
Comment traiter le souffle au cœur ?
Pour traiter le souffle au cœur, il existe des médicaments. Mais, il faut aussi faire de l’exercice, faire attention à son poids, et ne pas trop saler ses plats. « Rien ne peut guérir une insuffisance cardiaque, mais suivre ces conseils permet de faire en sorte que l’organisme fonctionne correctement le plus longtemps possible« , d’après Florence Beauvais.
Concernant les exercices, on parle « d’exercices réguliers adaptés au patient. On peut aussi marcher, prendre les escaliers. On peut faire des activités physiques avec des haltères, des petites choses comme ça ».
Bonjour. En 1977, un cardiologue a découvert un souffle au coeur confirmé en 1978 au cours des 3 jours en vue du service militaire. Je n’avais aucun symptôme. En 2021, un docteur me confirmait le souffle an coeur et m’a envoyé consulter un cardiologue qui a confirmé l’existence d’une malformation congénitale de la valve de l’aorte (bicuspide au lieu de tricuspide). En 2023, devant l’aggravation de la valve (elle devenait serrée), il m’envoie consulter un chirurgien qui décide d’opérer pour remplacer la valve et poser une prothèse sur l’aorte ascendante (anévrisme). L’opération est prévue pour le 29 mars prochain. Je souhaite entrer en contact avec des personnes ayant subi la même opération. Cordialement
MARC DENIERE
Bonjour. Mon compagnon a été opéré en 2011 avec changement de l’aorte et de la valve (métallique). Ce n’est pas une partie de plaisir mais il ne s’est jamais plaint. Sortie de l’hôpital au bout de 5 jours et transfert dans un centre de rééducation : marche, vélo, montée des escaliers. On dit que maintenant, on n’ouvre plus. Ce doit être moins agressif. Bon courage.
Danièle
Tu aurait dû être réformé ta malformation congénitale aurait dû être décelée .
Tu aurait pu avoir de graves problèmes si tu avais été affecté dans les paras .
Bonsoir , j’ai un souffle au cœur depuis mon plus jeune âge. J’ai 92 ans. Cela ne m’a pas empêché de faire mon service militaire en Algérie … pendant 29 mois car j’ai été maintenu sous les drapeaux ( guerre d’Algérie) … Actuellement j’ai des activités physiques journalières. On ne m’a jamais proposé de m’opérer pour cette anomalie…Donc Behache je vous souhaite un prompt rétablissement mais avez-vous la possibilité de prendre un autre avis médical?